Marie-Hélène est notre porschiste du jour. Son prénom ainsi que sa Porsche vous disent sûrement quelque chose puisque nous l’avons déjà rencontrée lors de différents reportages dans les colonnes de Flat 6 Magazine.
Le temps d’un instant privilégié, nous échangeons sur la place que prend cette Porsche dans sa vie. Avec une grande générosité, Marie-Hélène me raconte l’histoire de sa vie. “Je suis l’aînée d’une fratrie de trois enfants avec deux frères. L’un de mes frères était passionné de Ferrari et moi de Porsche. Lorsque j’ai rencontré mon mari à l’âge de 19 ans, lui aussi était fan de Porsche.” En guise de cadeau, comme un symbole, Marie-Hélène lui avait offert un porte-clé en forme d’écusson Porsche, se faisant la promesse un jour d’acheter un modèle de la marque de Stuttgart.
En 2010, le couple décide de sauter le pas en s’offrant une 997 phase 1 Carrera grise. Rapidement, les événements de la vie poussent le couple à s’orienter vers un nouveau modèle. “Nous pensions, mon époux et moi, avoir trouvé “La” Porsche qui nous convenait pleinement. C’était sans compter avec les épreuves que la vie nous envoie et qui font tout basculer. En septembre 2013, mon mari apprenait qu’il était atteint d’un cancer incurable qui ne lui laissait que deux ans pour profiter de la vie. Nous nous sommes alors mis en quête de la Porsche ultime à ses yeux : une bleu aqua métal. J’ai ajouté mon critère personnel, je souhaitais un cabriolet.”
Le Centre Porsche IMSA de Saint-Jean-du-Cardonnay (près de Rouen) en la personne de Nicolas Briens a trouvé la Porsche idéale pour le couple. Marie-Hélène en est toujours l’heureuse propriétaire et ne s’en séparera jamais.
Cette propriétaire poursuit son histoire sur la Porsche 911 Carrera 4 GTS Cabriolet Bleu Aquatique : “Elle a rempli de joie et de fierté les moments de répit que la maladie nous a laissés pour ressentir, vibrer, profiter de la route, des amis porschistes, jusqu'au Paradis Porsche d'octobre 2014 où cette fabuleuse “grenouille bleue” a obtenu le deuxième prix d’état et le prix coup de cœur du magazine Flat 6. Depuis, j’ai appris à prendre du plaisir avec elle, sans lui. C’était difficile au départ puisque nous roulions ensemble et elle avait (et a toujours) une valeur sentimentale inestimable. Cependant, j’avais énormément de peine à voir cette voiture rester au garage et il était inenvisageable que je la vende.”