Porsche propose un différentiel réglable, disponible depuis les molettes du volant. Il permet de générer plus ou moins de différence de vitesse entre les roues arrière gauche et arrière droite. Et si le pilote le souhaite, l’ajustement opère différemment lors des décélérations et lors des relances. La Porsche 992 GT3 RS associe obligatoirement son 4.0 litres à la boîte auto à 7 rapports, commandée par des palettes au volant (en magnésium) à rappel magnétique. Pas de boîte méca donc pour la dernière GT3 RS.
Toujours depuis le volant, Porsche a intégré un dispositif de réglage de suspension accessible. Laurent l’affirme: “le conducteur/pilote peut, en dissociant les essieux avant et arrière, ajuster la raideur en compression, indépendamment du réglage de la détente. Chaque paramètre s’ajuste selon neuf positions prédéterminées ; cela permet de régler la fermeté de l’amortissement selon le type de circuit, voire la météo. Malheureusement, avec seulement quelques tours de pistes sur un tracé que nous découvrions, nous n’avons pas ressenti d’énormes différences d’un réglage à l’autre.”
Sortons de l'habitacle et intéressons-nous à l’aérodynamisme de la Porsche 992 GT3 RS. Ses déflecteurs ont pour fonction de diriger l’air chaud extrait du radiateur vers le côté, laissant ainsi l’air ambiant filer le long du pare-brise, longer le pavillon et alimenter l’admission. Porsche a réalisé un travail important sur la circulation de l’air autour de la 992 GT3 RS, ajoutant d’ailleurs des baguettes aérodynamiques de chaque côté du toit. Au niveau des ailes arrière, les ouïes ne servent plus à ventiler le moteur mais contrôlent le flux d’air. Aucun détail ne semble oublié, pas même la carrosserie allégée, faite de composite renforcé de carbone, au niveau des ailes avant, du capot, des portes, du toit et de l’aileron.