Ce porschiste prend le volant d’une voiture qui lui rappelle son enfance. À chaque fois qu’il roule en Porsche, les souvenirs remontent : “Lorsque je monte dans la voiture, j'ai l'impression de faire un bond dans les années 80. Je me rappelle quand j’étais enfant et que je rêvais d’en avoir une. J'ai l'impression que même à faible allure elle va vite. Même à l'arrêt, elle fait du bruit. J’adore me replonger dans un dans une période où les voitures n'étaient pas aseptisées. Il fallait appuyer sur l'accélérateur, sur le frein, l'embrayage, il faut avoir un bon mollet gauche et c'est ce que j'aime finalement. Son caractère authentique, à l’ancienne et un peu dur à conduire. À l’intérieur, les odeurs se mélangent entre le cuir, l'huile et l'essence. Ça participe au charme global de la voiture.”
Sa passion, il la partage avec sa femme et ses enfants : “Ma femme adore conduire la Porsche. Mais parfois, elle a un peu de mal pour embrayer. Alors on pense à une Porsche 996 phase 2. Une voiture à mi-chemin entre la modernité et le classique. Mais impossible de vendre celle-ci, nous y sommes très attachés et les enfants également. Si ça doit se faire, ça attendra. Je suis convaincu que la marque Porsche pour rouler en ancienne est ce qui se fait de mieux. J'ai quelques amis qui roulent en ancienne avec d’autres marques, et ils tombent régulièrement en panne ou ont des soucis avec.”
Sa passion, il la partage également avec ses amis : “J’ai prêté ma 911 Carrera 3.2 pour le mariage d’un ami. Aujourd’hui, il roule en Boxster 986. Il est rentré dans le monde de la Porsche avec moi parce que je l’ai laissé conduire plusieurs fois ma 911. Un jour, il m’a appelé alors que j’étais au travail en me disant qu’il avait vu un modèle à Clermont-Ferrand. Le soir-même, il avait acheté la voiture. Il a craqué en une demi-journée.”
Thomas conclut : “Pour ceux qui hésiteraient, je dois dire qu’il ne faut pas se préoccuper du regard des gens. Mais que vont dire les voisins ? Ça n'a pas d’importance. Allez acheter une Audi neuve, ça coûtera plus cher qu’une Porsche. On a qu'une vie, moi je me fais plaisir, pour moi, les autres peu importe. Le tout c'est de faire ce qu’on aime, et si d'aventure au bout de 2 ou 3 ans, la personne a estimé avoir fait le tour de la voiture, elle peut la revendre. C'est vraiment un plaisir et c'est un bonheur simple et sain. Je monte dans la voiture, je fais 10 km et puis voilà, je me suis déjà fait plaisir et c'est génial.”
Je remercie grandement Thomas pour son histoire et ses nombreuses anecdotes de vie. Rendez-vous prochainement pour un nouvel épisode de “Votre Porsche, votre histoire” avec un nouveau propriétaire et une nouvelle Porsche. N'hésitez pas à nous partager vos histoires par mail : cbazaille@flat6editions.fr.