​Une première Porsche à 19 ans “Votre Porsche, votre histoire”

Lucas, propriétaire mis à l’honneur ce jour, a toujours baigné dans la passion automobile grâce à son père : “Je l’ai toujours entendu parler de voitures et particulièrement de Porsche. J’ai grandi avec cette idée qu’avoir une Porsche était quelque chose de fabuleux. Pourtant, mon père n’a jamais franchi le pas. De mon côté, dès que j’ai pû, je l’ai fait.”  

Lucas fait partie des jeunes porschistes qui ont réalisé leur rêve très tôt. Il déclare : “Un ami a acheté sa Porsche 944 alors que nous avions entre 18 et 19 ans. Ça m'a également décidé à en acheter une. Il s’agissait, selon moi, d’un bon premier achat pour entrer dans la grande famille. Je travaille depuis que j’ai 16 ans, j’ai économisé pour, et à 19 ans, j’ai acheté ma 944.” 

Afin de trouver son modèle idéal, le jeune passionné s’est rendu sur des plateformes bien connues de vente en ligne. Il a ainsi trouvé cette 944 auprès d’un particulier : “Je recherchais une 944 phase 2, avec la direction assistée, et surtout, en bon état. J’ai privilégié l’achat auprès d’un particulier plutôt qu’un professionnel car les PMA sont peu représentées auprès des spécialistes. Je me rappelle de la première fois où j’ai trouvé cette voiture et suis allé la voir avant de l’acheter. Ça a été le coup de foudre. Mon père m’a accompagné, c’était un vrai moment d’émotions pour nous deux.”

Après quelques mois à son volant, Lucas a eu plusieurs soucis sur sa voiture (pompe à eau, distribution, fuite d’essence). Il a donc réalisé les réparations nécessaires et a vendu sa Porsche 944, au profit d’un Cayman 987 phase 2.

En mars 2022, Lucas a opté pour un tout autre modèle, le Cayman 987 phase 2. Il confie : “Je recherchais un modèle un peu plus sportif, et je me suis mis en quête d’un Cayman en phase 2, afin d’éviter les problèmes liés à l’IMS. Autre critère important, je souhaitais une boîte mécanique. Enfin, je recherchais un Cayman blanc et il s’est avéré qu’il était assez difficile d’en trouver un. D’ailleurs, aujourd’hui, si je devais en prendre un autre, je le choisirais avec une teinte vive, jaune ou rouge. Je trouve que la couleur souligne les lignes. Le Cayman n’a rien à voir avec la 944. Ça change complètement ! Ce sont deux excellentes voitures, mais elles sont très différentes. La tenue de route est meilleure sur le Cayman. Je trouve également que l’équilibre est meilleur sur le modèle. Cela fait deux ans que je l’ai, et je n’ai eu aucun problème mécanique avec. Néanmoins, les émotions restent les mêmes. J’ai ressenti autant de bonheur en allant les chercher pour la première fois et en prenant le volant. Mais ce sont deux philosophies différentes, j’aimais flâner au volant de la 944 et je préfère une conduite plus sportive avec le Cayman.”

Véritable voiture plaisir, ce porschiste ne la sort que lors de promenades ou de road trips. Il confie : “Je me suis déjà rendu à Monaco avec, depuis Dijon. Même si je préfère les petites routes, le Cayman est très confortable sur autoroute.” Désireux de se rendre sur circuit, il n’a pourtant pas encore franchi le pas, “de peur de la casser”. À l’avenir, Lucas aimerait revendre son Cayman 987 pour un Cayman 981. 

Être propriétaire d’une Porsche très jeune attise parfois des réactions négatives. De son côté, Lucas n’a jamais perçu cela comme un frein : “Je ne me suis jamais demandé ce que les autres penseraient de moi. J’ai acheté une Porsche, c’est pour me faire plaisir. J’entends beaucoup de choses, tel que “ça doit être la voiture de son père” mais ça ne m’atteint pas. Je travaille depuis plusieurs années, j’ai mis de côté et je me suis fait plaisir. Je suis jeune et vis encore chez mes parents, ce qui m’a également aidé dans cet achat. C’est un choix de vie.”

Devenir porschiste nécessite également de prendre en considération l’assurance et l’entretien (qui sont parfois plus complexes et onéreux que d’autres modèles) : “Pour les jeunes, l’assurance peut être un problème. De mon côté, j’avais 19 ans quand j’ai acheté la 944, mais j’ai réussi à être assuré au même endroit que mes parents. Avec le Cayman, ça a été plus difficile, ils n’ont pas voulu m’assurer. J’ai dû en trouver une autre. L’entretien est également un peu plus onéreux qu’une voiture “normale”. Mais tout dépend des modèles.” 

Rouler en Porsche est synonyme de partage pour Lucas. Après avoir fait partie du Club Porsche de Bourgogne-Franche Comté, durant un an, il s’est finalement investi dans l’organisation d’un rassemblement. Il raconte : “Avec un ami, nous organisons tous les deuxièmes dimanches du mois un rassemblement de Porsche. Nous l’avons nommé le Porsche Sunday Color sur l’ancienne base aérienne à Dijon. Nous trions les voitures par couleur. Nous avons déjà rassemblé jusqu’à 80 véhicules, mais globalement ce sont entre 30 et 40 passionnés qui se donnent rendez-vous. J’aime partager ma passion ! Je cherche à rencontrer un maximum de personnes. C’est aussi pour cela que je me suis inscrit au club multimarques des Bielles Brevannaises.” 

Lucas conclut : “Si vous êtes passionnés et que vous pouvez vous permettre d’acheter une Porsche, foncez ! Quand on est à son volant, on oublie tout, ce n’est que du bonheur. Si je le pouvais, j'achèterais une nouvelle Porsche, en plus du Cayman. J’aimais énormément ma 944. On s’y attache, et lorsqu’on devient propriétaire, il devient difficile de vivre sans !” 

Je remercie grandement Lucas pour son expérience. Rendez-vous prochainement pour un nouvel épisode de “Votre Porsche, votre histoire” avec un nouveau propriétaire et une nouvelle Porsche. N'hésitez pas à nous partager vos histoires par mail : cbazaille@flat6editions.fr. 

Photos : DR

Par Charlotte Bazaille