Ce propriétaire a pu s’offrir sa première Porsche en 2016. Depuis, il n’a cessé d’avoir différents modèles. “S’il est bien une chose que j’ai apprise depuis le début de cette folle aventure, c’est que la faim vient en mangeant, en dévorant même ! Faute de pouvoir en stocker plusieurs à la fois, elles se sont succédées dans mon garage, les unes après les autres, au gré de mes envies et des opportunités qu’offre le marché. Il est si dynamique ces dernières années qu’il permet de naviguer assez aisément parmi différents modèles, sans trop impacter le budget familial qui, pour une très grande majorité des porschistes, n’est pas sans limite.”
Et comme premier choix, Nicolas a souhaité une Porsche 911, comme une évidence. “Je n’ai quasiment pas réfléchi pour la Porsche 911. Elle est mythique, relativement abordable, dispose de 4 places et l’entretien est plus simple que pour certaines autres marques. Le choix du modèle a été plus compliqué mais finalement, entre le budget et la localisation géographique, le champ des possibles s’est rétréci. J’ai choisi la plus belle à mes yeux et la mieux entretenue.”
Cette heureuse élue fût une Porsche 911 SC Targa rouge indien de 1979, arrivée tout droit des Etats-Unis. Elle était la première de la famille et celle qui plaisait le plus à sa femme ainsi qu’à ses enfants. D’autres modèles ont suivi : une 997 Phase 1, une 993 Carrera 4, une Porsche 911 3.2L, une 997 Phase 2 Cab dotée de la boîte PDK, à nouveau une 993, une 944 Phase 2 puis la 996 C4S et la 996 Turbo… La ponctuation est volontaire car ce porschiste continuera de s’offrir de nouveaux modèles. Au milieu de toutes ces 911, la 944 interpelle. Le porschiste raconte : “Ce qui m’a plu, c’est son côté youngtimer qui revient à la mode. Au départ, comme de nombreuses personnes, je ne l’aimais pas particulièrement. Pourtant, j’ai craqué pour un modèle blanc avec un intérieur Bordeaux. Finalement, il s’agit du modèle que j’ai préféré conduire !”
L’appel d’une autre voiture est trop fort. “Elles ont toutes 1001 facettes ; 1000 qualités et 1 défaut qui fait qu’on regarde les annonces, qu’on a une alerte automatique, « juste pour voir ». Et puis un jour on va vraiment la voir, et c’est de nouveau le coup de foudre et la litanie des arguments distillés à femme et enfants pour leur expliquer que, oui, la dixième Porsche va faire une halte chez nous.”