Ce porschiste n’a possédé que des 911 à la suite de son premier essai. Il se rappelle de ses premières sensations au volant de la 911 américaine : “Lorsque j’ai loué la 911 3.2 Cabriolet à San Diego, je n’avais jamais conduit de Porsche. Ce qui m’a surpris, c’est la dureté des commandes et le positionnement du pédalier. Au début, c’était déconcertant et finalement j’ai compris qu’il fallait de la fermeté et de la précision pour la conduire. Je suis encore marqué par son bruit, la forme de son volant et le bonheur de rouler cheveux au vent en Californie.”
Toutes ces sensations, il les a retrouvées 6 ans après, en 2004, lorsqu’il s’est offert sa 911 3.2 Cabriolet en France. La seule différence se trouvait dans la boîte de vitesses (915 pour la 911 américaine et G50 pour la 911 française), ce qui n’a pas empêché Stéphane de prendre plaisir à son volant : “La 911 3.2 est extrêmement fiable, ce n’est pas une légende. Je souligne aussi la constance de ses performances et l’homogénéité de la voiture.”
Pourtant, ce propriétaire s’en sépare au bout de sept ans pour une 996 Turbo : “C’est une voiture fantastique. Je suis un grand adepte des Classics mais je souhaitais m’offrir celle-ci, en sachant que je ne la garderais pas longtemps. J’ai saisi une opportunité. Je l’ai vue dans une concession, en gris polaire, une couleur que j’affectionne particulièrement. J’avais envie de goûter à la fougue des 911 Turbo. C’est pour cela que j’ai vendu ma 911 3.2 en sachant pertinemment que j’en achèterai une nouvelle plus tard.” Durant un an, il a été bluffé par cette voiture avec ses deux turbos : “Elle est pleine comme un œuf. Elle pousse tout le temps. Elle reprend à plus bas régime, c’est fabuleux.”
Il l’a vendue au profit d’une 993 Carrera 4S, la dernière des Porsche refroidies par air. Cette voiture, il l’a gardée 12 ans. Il s’en est séparé en avril de cette année pour une 911 3.2 Speedster rouge indien. Stéphane s’était promis de s’acheter de nouveau une Carrera 3.2, c’est chose faite : “Je voulais un Speedster pour son double bossage, ses lignes splendides. Elle est d’une grande finesse et dispose d’ailes larges. J’ai aussi souhaité revenir à un cabriolet même si la capote n’a absolument rien à voir avec la Carrera 3.2. Je me fais vraiment plaisir sur les petites routes avec.” Et la 911 Carrera 2.4 T dans tout ça ? Elle accompagne ce porschiste depuis 2008.